Chocs des savoirs : le naufrage de la gouvernance du passage en force

Que reste-t-il du “choc des savoirs” ? La plupart des mesures ont été reportées, remaniées ou abandonnées.

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Ce qu’il faut bien qualifier de naufrage, de cette réforme très idéologique, était inscrit dans la méthode employée par le ministère : refus de prendre en compte  la réalité terrain et les alertes des organisations syndicales.

Que de temps et d’énergie perdus depuis 18 mois, que de tensions et de conflits qui auraient pu être évités si le ministère avait fait le choix de l’écoute.

Encore une fois c’est bien la question de la gouvernance qui se pose.  

A l’heure où le gouvernement a prévu 40 milliards d’économie pour le budget 2026 et qu’on nous martèle qu’il n’y a plus d’argent, n’est-il pas le moment de s’interroger sur le coût de cette nouvelle réforme ratée ?

La cour des comptes pourrait utilement s’intéresser au coût induit par la gouvernance du passage en force

Au-delà de l’aspect budgétaire, c’est l’impact de cette gouvernance sur les performances du système éducatif français qu’il y a urgence à évaluer.  

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