Réunion lycées avec la rectrice… bonne année !
Madame la rectrice,
Mesdames , messieurs les représentants du rectorat, des DSDEN,
Chers collègues,
une nouvelle année s’ouvre devant nous , elle est porteuse d’espoir et puisqu’on est encore en janvier , je nous souhaite à tous , vous allez voir c’est original, une année de sérénité.
Bon , c’est juste un espoir , ne nous emballons pas, les nouveautés s’enchaînent et l’urgence a pris définitivement la place de la sagesse. Outre les annonces ministérielles médiatiques et un calendrier imposé impossible, nos conditions de travail se sont encore détériorées. Nous pensions que cela n’était pas possible… nous étions dans l’erreur.
Ainsi :
Au primaire : le sport à l’ecole renforcé, intervention des PE dans les collèges à mettre en œuvre – l’organisation est pour le moins obscure
Au collège : Les atermoiements autour de la techno, la DEGSCO nous écrit ; apporte de la souplesse mais aussi beaucoup de flou
Au lycée : suppression des heures ‘réussir au lycée’ – l’aventure des Mathematiques avec l’heure et demi qui fut un temps absente des DHG puis l’annonce que ces élèves pourront continuer en math complémentaires :mélangés alors avec ceux qui auront eu 4h hebdomadaires en première… ? Et puis quid de l’heure de réconciliation dont nous avions entendu parler à une époque
LP : les pfmp : on en est où? Les gratifications ?
Bref : tous les âges sont concernés, il ne manquerai plus qu’on touche aux retraites… ce serait le pompom
il me vient alors cette question : pour les annonces qui nous plongent dans un cahot d’organisation , peut on savoir à l’avance sur quelle chaîne ou sur quelle radio les consignes à venir seront données?
Enfin , le calendrier
Entre la buche de noel et la chandeleur, il y’a peu de place. On reçoit tout d’abord une DHG confidentielle, puis un projet de DHG qui devient officiel au plus tard le 3 février. Étant en vacances le 4, il nous restera une journée pour échanger avec les équipes. Bien sur pas de ÇA. Le calendrier parisien sur lequel est basé cette programmation ne nous convient pas. L’an dernier, nous avions peu de temps pour respirer, cette année nous n’en n’avons plus.
Alors madame la rectrice, le constat est amer, nos conditions de travail sont plus que jamais dégradées. Au delà de nous recevoir, le ministre doit en tenir compte. Ce serait pour tout dire assez nouveau.
Bonne année à tous.
Loïc Guibon