Non à la reconquête du mois de juillet

Le Ministère a publié les dates des examens nationaux.

Nous l’aurons compris, il s’agit de limiter les pertes d’heures de cours ce à quoi nous souscrivons pleinement, mais pas à n’importe quel prix.
Notre ministre se dit enfin ouvert aux discussions sur les conditions et la qualité de vie au travail des perdir mais pas plus tôt a-t-il donné d’une main qu’il nous fait les poches dans un même mouvement de pick-pocket.
Avec un DNB les 1 et 2 juillet, des commissions de concertation le 3 et des corrections les 4 et 5, plus moyen de réunir nos équipes en collège pour préparer la rentrée suivante.
Que dire des lycées qui, à moins que l’affectation ne soit connue plus tôt (ce sera une tragédie pour les non affectés ou mal affectés avant de passer le DNB !), les lycées seront pris dans un calendrier d’inscriptions très contraint outre les rattrapages du Bac jusqu’au 11 juillet ?
Ou l’art de “reconquérir” le temps de travail des proviseurs et de leurs adjoints, un temps marqué par une très forte oisiveté, c’est bien connu.
ID Grenoble dénonce une fois de plus l’absence de concertation avec le terrain et souhaite se mobiliser en intersyndicale pour avancer des propositions constructives conciliant les exigences des uns et des autres.